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Vous êtes propriétaire d’un logement, que vous en soyez l’occupant ou que vous le proposiez à la location ? En 2025, plusieurs changements sont à prévoir en matière de DPE. Voici comment vous préparer.

Les changements en 2025 pour le DPE

Les changements majeurs à venir

À partir du 1er janvier 2025, il sera interdit de louer des logements classés G dans le cadre d’un DPE, une catégorie réservée aux passoires thermiques. Cette mesure concerne environ 1,6 million de logements en France. En clair, ces logements ne pourront plus être proposés à la location tant qu’ils n’auront pas été rénovés pour améliorer leur performance énergétique.

De plus, la validité des DPE sera aussi impactée par une réforme. Si votre diagnostic a été réalisé avant le 1er janvier 2018, il ne sera plus valable. Pour les DPE effectués entre 2018 et 2021, leur validité sera réduite au 31 décembre 2024 — quelle que soit la date d’expiration initiale. Cela signifie qu’un grand nombre de propriétaires devront procéder à une mise à jour de leur DPE pour répondre aux nouvelles normes.

Enfin, le DPE collectif deviendra obligatoire pour les copropriétés de plus de 200 m² disposant d’un système de chauffage ou de refroidissement centralisé. Cette mesure vise à améliorer la transparence énergétique dans les immeubles collectifs, souvent responsables d’une consommation énergétique importante.

Bon à savoir

En plus de ne pas pouvoir louer leurs biens, les propriétaires de logements considérés comme des passoires thermiques risquent de voir leurs biens se déprécier. Selon plusieurs études, en effet, de tels logements se vendent en moyenne 20 % moins cher que des biens équivalents mieux isolés !

À lire aussi : Comment savoir si votre DPE sera toujours valable en 2025 ?

Quels travaux effectuer ?

Travaux effectuer pour le DPE

Vous l’aurez compris : face à ces changements, il est impératif de se lancer dans la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Lesquels peuvent inclure :

  • l’isolation thermique des murs, toitures et planchers, afin de limiter les pertes de chaleur ;
  • le remplacement des équipements de chauffage par des systèmes plus performants (comme les pompes à chaleur ou les chaudières à bois) ;
  • l’installation de fenêtres à double ou à triple vitrage, afin d’améliorer l’efficacité énergétique.

Rappelons qu’il existe de nombreuses aides financières pour effectuer ces travaux de rénovation énergétique, au premier rang desquelles MaPrimeRénov’. Cependant, il est recommandé d’entamer les démarches – et par extension, les travaux – assez rapidement, car les délais pour trouver un artisan peuvent s’allonger à l’approche de 2025.

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